Le GIEC vient de publier son nouveau rapport le 28 février 2022.
Le rapport du GIEC est rédigé par 270 scientifiques de 67 pays. Sa synthèse a été validée par les 195 pays membres du Giec.
Les scientifiques sonnent l’alarme !
Une chose est sûre, la planète à besoin de nous, pas demain, pas après demain mais aujourd’hui enfin même hier….
Je ne sais pas vous, mais j’ai l’impression d’être dans le film “Don’t look Up” … L’urgence est là mais le monde détourne le regard, voit d’autres priorités ….
Si on ne le fait pas pour nous, pensons au moins aux générations futures, nos enfants, petits enfants ,arrières petits enfants ….
Vous allez me dire, qu’on ne peux pas y faire grand chose, que c’est à nos gouvernements d’agir, aux multinationales, certes mais justement ils font la sourde oreille !
Alors qu’en France cela devrait être une des priorités dans cette présidentielle, la situation est totalement ignorée…
C’est à nous de leur faire prendre conscience que c’est NOTRE priorité !
Je dis souvent, notre façon de consommer est plus puissante qu’un bulletin de vote !
Coluche disait : “Quand on pense que si on l’achetait pas, ça ne se vendrait pas…”
C’est véridique ! Si, ils ne veulent pas nous entendre, montrons leur de cette façon ! Consommons autrement, plus responsable, plus durable, plus local ! Mettons à genoux les multinationales !
Les principaux chiffres et enjeux à mémoriser de ce nouveau rapport :
- D’ores et déjà, entre 3,3 et 3,6 milliards d’habitants vivent dans des situations très vulnérables au changement climatique.
- Entre 3 et 14 % des espèces terrestres menacées d’extinction
- 1 milliard de personnes d’ici 2050 en zones côtières menacées
Il s’agira pour tous les pays d’évaluer les progrès accomplis en vue de réaliser leur objectif qui est de contenir le réchauffement mondial bien en deçà de 2 °C, tout en poursuivant l’action menée pour limiter la hausse des températures à 1,5 °C.
Dans certaines régions, l’augmentation des températures et des événements extrêmes a également eu des conséquences sur la santé mentale.
Si l’on prend l’exemple des inondations, les dégâts seront, par rapport à un réchauffement de 1,5°C, jusqu’à 2 fois supérieurs pour 2°C, et jusqu’à 4 fois supérieurs pour un réchauffement de 4°C. A l’heure actuelle, les promesses des Etats, qui ne sont pas tenues, nous conduisent vers un réchauffement de 2,7°C.
La priorité est de protéger la nature, de sauvegarder la biodiversité et ses écosystèmes, pour une action fondamentale pour un développement résilient au changement climatique.
Selon leurs estimations, basées sur la littérature scientifique publiée, ce développement passe par la protection efficace de 30 à 50% des terres, des cours d’eau et des océans.
Et vous, vous en pensez quoi de ce nouveau rapport ?
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