Mise en place d’un système de consigne pour les produits cosmétiques.
L’Initiative des Géants de la Cosmétique Française : Réelle Avancée ou Simple Opportunisme Écologique ?
11 acteurs clés du marché français ont unis leurs forces au sein d’une coalition
L’annonce récente de la formation d’une coalition composée de 11 acteurs clés de l’industrie cosmétique en France, dont des noms prestigieux tels que L’Oréal, Chanel, Pierre Fabre, Laboratoires SVR, Yves Rocher, Clarins, Melvita, La Rosée, Aroma Zone, Nocibé et Sephora, suscite des réactions divergentes.
« Le modèle de consigne pour les cosmétiques demeure largement inexploré en France, voire inexistant. Notre ambition est de le développer », explique ainsi Jules Coignard, co-fondateur de Circul’R initiateur du projet.
Certains saluent cette initiative comme une avancée majeure, tandis que d’autres, dont je fais partie, questionnent la sincérité de cette démarche, estimant que certaines marques indépendantes étaient déjà à l’avant-garde de la durabilité depuis des années.
Le Coup de Gueule :
À la lecture de cette nouvelle coalition, une réaction instinctive m’a envahi : sérieusement ?
Est-ce une réelle révolution ou simplement une tentative de nous faire croire qu’ils ont découvert l’idée du siècle ?
De mettre en place un système de consigne ?
Certains veulent nous faire avaler que la consigne, c’est tout nouveau, alors que des marques comme Endro, Ibbeo et tant d’autres ont adopté cette pratique depuis belle lurette.
Les Pionniers :
Je ne peux m’empêcher de penser à mes partenaires, Endro et Ibbeo, qui ont déjà instauré des systèmes de consigne depuis des années.
Ces marques indépendantes prouvent qu’il est possible d’agir sans attendre une coalition massive.
Leur engagement précoce dans la durabilité devrait être un exemple à suivre, plutôt que de tenter de capitaliser sur une tendance déjà en marche.
Greenwashing ou Véritable Engagement ?
Appeler cette coalition un acte de greenwashing ne semble pas être exagéré, surtout lorsque l’on considère les difficultés que certaines de ces entreprises ont déjà à respecter les normes environnementales qu’elles prétendent adopter.
La question qui se pose est de savoir si ces géants de l’industrie sont vraiment déterminés à changer leurs pratiques ou s’il s’agit simplement d’un nouvel angle marketing pour masquer leurs lacunes en matière de responsabilité environnementale.
La Nécessité d’une Transition Réelle :
Cette coalition peut être perçue comme une tentative de se positionner en pionnière, mais il est crucial de rappeler que de véritables changements vers des pratiques plus durables nécessitent des actions tangibles.
Les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus conscients de l’impact environnemental de leurs achats, et une simple façade verte ne suffira pas à satisfaire leurs attentes croissantes en matière de durabilité.
Conclusion :
La formation de la coalition des géants de la cosmétique française quand à la mise en place d’un système de consigne a déclenché des débats passionnés sur ses véritables motivations.
Si certains la voient comme une avancée positive, d’autres, dont moi, demeurent sceptiques quant à la volonté réelle de ces entreprises de changer.
Mettre en lumière des marques indépendantes comme Endro et Ibbeo souligne qu’il est possible d’agir sans attendre une coalition massive.
Reste à voir si ces géants pourront traduire leurs promesses en actions concrètes ou s’ils se contenteront d’un nouvel épisode de greenwashing dans l’industrie cosmétique.
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